La candidature spontanée reste une option dans la stratégie de recrutement des entreprises, bien que souvent archivée en raison de l'absence de besoins immédiats. Les entreprises recherchent des candidats offrant une réelle valeur ajoutée, et un recours à des freelances peut être une alternative efficace pour des besoins ponctuels.
La candidature spontanée trouve-t-elle encore sa place aujourd’hui dans la stratégie de sourcing des entreprises ?
Doit-elle être apparentée à une bouteille à la mer, envoyée en désespoir de cause ? Ou peut-elle être considérée avec sérieux et au même titre qu’une candidature ciblant un poste à pourvoir ?
Quelles sont les intentions des candidats (nous prendrons l’exemple d’un assistant commercial en quête de missions), à l’origine de cette démarche, vaine dans de nombreux cas mais portant ses fruits de temps en temps ?
Et surtout, quel impact sur les entreprises visées par des candidatures spontanées ? Y a-t-il un intérêt concret à leur accorder de l’attention ou ne s’agit-il que d’une perte de temps supplémentaire pour les petites entreprises déjà en proie à une charge mentale importante ?
Tâchons d’apporter des réponses claires à ces questions qui intriguent aussi bien les candidats que les entreprises en recherche de talents…
Tout d’abord, soyons honnêtes !
Il est fréquent qu’une candidature spontanée ne vous parvienne pas forcément dans une période de besoin avérée. Ce qui explique que près de la moitié des entreprises françaises, 46% pour être parfaitement exacte*, laissent de côté ces candidatures et préfèrent se concentrer sur celles qui répondent à une offre ciblée.
Quelle qu’en soit la raison, l’archivage de la candidature spontanée est une option envisagée par de nombreux recruteurs, faute de besoin au moment de sa réception.
Pour certaines petites et moyennes entreprises, les candidatures spontanées arrivent un peu comme un cheveu sur la soupe… Elles n’ont d’ailleurs que peu de temps à consacrer à leur étude, bien que l’on dénombre chaque année assez peu de candidatures spontanées.
Pour d’autres, il s’agit d’une véritable mine d’or qui évite d’avoir à publier des annonces d’emploi. Ces entreprises ne sont parfois pas au courant que des solutions alternatives existent pour compléter leurs compétences.
Compter uniquement sur les candidatures spontanées n’est pas suffisant ! Cela menace même le développement de l’entreprise qui ne dispose alors pas de solutions de back-up concrètes en cas de démissions ou d’arrêts soudains…
Pour se démarquer, beaucoup de candidats font preuve d’une ingéniosité et créativité à toute épreuve, conscients que leur candidature ne répond finalement à aucun besoin immédiat. Un frein qui explique le nombre réduit de candidatures spontanées reçues par les entreprises chaque année.
D’un autre côté, l’absence d’offre permet d’être plus serein et moins pressé dans l’envoi de la candidature puisqu’il n’existe aucune contrainte de temps (“Vous pouvez démarrer lundi prochain ?”)
On se souvient notamment de l’histoire de cet alternant, Maxime Bee, embauché immédiatement par l’entreprise Coca-Cola après que celle-ci ait reçu un CV imprimé sur une canette ressemblant à celle de la marque…
On pourrait aussi citer Audrey Lafourcade, une chef de projet ayant eu l’idée de récupérer une bouteille de la société Perrier et de l’expédier après avoir pris soin de la redesigner à son effigie. La bouteille mettait en avant l’essentiel (espace réduit oblige) comme son cursus de formation et ses coordonnées.
Quand on vous parlait de bouteille à la mer…
Sous l’article relatant l’exploit, Audrey explique avoir été embauchée sans difficulté suite à cette idée, mais avoir bataillé longtemps pour trouver un emploi avant cela, ces précédentes candidatures demeurant systématiquement sans réponse.
C’est un peu le revers de la médaille pour certains demandeurs d’emploi : la nécessité de concevoir un CV original, une lettre de motivation détonante voire un portfolio qui sort du lot !
Pourtant, les outils d’aujourd’hui pour créer une candidature spontanée parfaite ne manquent pas. Entre les robots conversationnels (régulièrement utilisés dans le cadre de lettres de motivations) et les générateurs d’images, difficile de manquer d’inspiration. Une évolution des technologies qui aura peut-être pour conséquence d’augmenter la masse de candidatures spontanées reçues par les entreprises.
Mais les recruteurs les plus attentifs savent identifier les candidats les plus susceptibles d’apporter une réelle valeur à leur entreprise. Entre une candidature spontanée “faite main” et un document entièrement conçu à l’aide d’une IA, la balle peut vite changer de camp…
Sur internet, on recense nombreux témoignages de DRH, parfaitement à l’aise avec le principe de recevoir une candidature spontanée. Les secteurs en recevant le plus sont d’ailleurs :
La raison de cette appréciation est simple : la démarche prouve généralement une envie forte chez le candidat de collaborer avec l’entreprise visée par la candidature.
Une candidature spontanée ayant davantage de chances de finir aux oubliettes dans la mesure où aucune offre ne figure derrière, il est en effet probable que le candidat postule pour des raisons autres que le salaire ou les avantages promis (valeurs communes, intérêt pour le produit, force de propositions…).
Parmi les expéditeurs de ces courriers emprunts de motivation, on distingue une catégorie à part : le freelance.
Un freelance propose la plupart du temps de répondre à un besoin ponctuel au travers de missions bien définies dans le temps.
Ces missions pouvant néanmoins être reconduites si le besoin persiste. Il évite donc généralement de répondre à des offres d’emploi classiques du type : ‘Recherche assistant commercial en CDI, poste à pourvoir immédiatement…”.
Cette volonté d’élargir son périmètre de recherche clients l’amène à cibler des entreprises sans pour autant qu’elles n’aient de postes à pourvoir. Ce qui ne les empêchera pas de lui confier une mission suite à l’envoi de sa candidature spontanée en vue de répartir plus équitablement la charge de travail (par exemple d’un accroissement temporaire de l’activité).
En l’absence d’offre d’emploi clairement énoncée et de poste à pourvoir, un recruteur est en droit de se poser des questions sur le postulant.
Parmi les auteurs de candidatures spontanées, on distingue des alternants en quête d’une entreprise… Ou des seniors en quête de reconversions.
Les assistants commerciaux rejoignent les bancs des téméraires et sont aussi nombreux à tenter leur chance par le biais de la candidature spontanée. Le secteur étant porteur, beaucoup n’attendent pas la publication d’offres pour tenter leur chance !
Chaque fois que vous recevez la candidature spontanée d’un assistant commercial, posez-vous la question de savoir pourquoi vous ?
Selon la réponse, la qualité de la prestation rendue peut sensiblement varier... Il est donc indispensable de bien cerner les attentes et motivations de l’assistant commercial qui candidate chez votre entreprise pour éviter de miser sur le mauvais profil.
Restons sur le cas de l’assistant commercial par commodité.
Vous avez repéré une candidature intéressante rassemblant des compétences clefs comme :
Mais vous ne rencontrez pas de besoin actuellement ?
Pas de problème !
Il suffit de conserver celle-ci dans votre base de données dédiée et de contacter cet assistant commercial dès que vous serez confronté au remplacement urgent d’un salarié en arrêt maladie ou un projet de développement plus large de votre portefeuille client qui nécessitera de faire appel à lui.
Problème : le jour où l’un de cas de figure se présente, il n’est pas dit que le candidat soit toujours disponible… Car bien que votre entreprise l’ait séduit au point de vous adresser une candidature spontanée, il n’aura pas attendu un rappel de votre part durant des mois.
En résumé, outre les intentions du candidat qui peuvent s’avérer problématiques dans le cadre d’une collaboration pérenne, la disponibilité immédiate peut également ne plus être à l’ordre du jour le moment venu.
Par conséquent, la recherche d’un candidat disponible au sein de votre base de données s’avère être une perte de temps supplémentaire avec comme finalité et faute de résultats, la mise en ligne d’une annonce d’emploi…
Pour vous éviter de nouvelles tâches administratives liées à un recrutement, nous vous proposons de faire appel à un assistant commercial externalisé. L’externalisation administrative représente de nombreux avantages dont nous vous parlons dans cet autre article de notre blog :
→ Externalisation administrative : comment en tirer profit ?
Dans cet article cité plus haut, vous découvrirez comment l’externalisation de vos fonctions support (RH, précomptabilité, commercial…) est une solution efficace pour réduire les coûts et gagner du temps au quotidien. Les dirigeants de PME ou de TPE n’ont que peu de temps à accorder au développement de leur activité, étranglés par une gestion administrative chronophage.
Une campagne de recrutement est, bien souvent, synonyme de travail supplémentaire ! Et recruter un salarié en urgence entraîne un risque élevé d’erreurs de castings.
Rechercher le bon profil parmi les candidatures reçues, spontanées ou non, représente du temps dont vous disposez de moins en moins en tant que chef d’entreprise, d’autant plus en période de forte activité ou si un besoin urgent se présente.
Un office manager freelance du réseau 3h18, un assistant commercial, ou encore une secrétaire de direction indépendante, vous apporteront cette flexibilité et des compétences disponibles en moins de 48 heures !
*sources : selon une étude menée par Pôle Emploi en 2017.
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